Typique des arbres dans le vent actuellement, l’amélanchier doit cette vogue à ses multiples qualités liées à un besoin précis des jardiniers : trouver la perle rare qui occupe le moins de place possible.
Aussi quand la même plante peut afficher une floraison sympathique, une silhouette racée et pas trop encombrante, des couleurs d’automne flamboyantes et même une fructification non dénuée d’intérêt, on comprend que l’on est devant un champion. Bien sûr, il y a mieux dans chaque catégorie, mais l’ensemble est digne d’un athlète complet, de surcroît robuste et peu exigeant.
Besoins vitaux
Rien ne ressemble plus à un sauvageon tiré d’un sous-bois qu’un plant d’amélanchier, en général tout gringalet. On vérifiera que le conteneur ne contient pas une racine en spirale et, si c’est le cas, on la tranchera de façon à forcer les suivantes à plonger en profondeur. Les premières années sont ingrates et l’amélanchier met parfois cinq ans avant de prendre de l’ampleur.
Les débuts
Un sol ordinaire, voire calcaire ou humide, du moment qu’il ait une certaine profondeur. Du soleil de préférence car il y fleurira de meilleur gré.
Entretien
Ni arrosages spéciaux ni traitements particuliers, c’est vraiment le petit arbre sans problème. le petit truc qui change tout : les maniaques du sécateur attendront la fin de la floraison pour tailler en donnant une forme évasée. Mais c’est bien de la peine pour pas grand-chose.
Que choisir ?
L’espèce type atteint 6 à 8 m de haut en près de dix ans, et 4 à 5 m de large. L’amélanchier de Lamarck fleurit en petites grappes compactes blanches, en avril. Leur succèdent des fruits pourpres, mûrs à la fin de l’été. Couleurs d’automne ensuite, dans les orangés. Il existe une variété, Ballerina, mais franchement la différence ne saute pas aux yeux.
Associer avec
Des rosiers muscats comme Ophélia ou Moonlight qui se satisferont de l’ombrage discret de l’amélanchier, des cassis-fleurs qui fleurissent en même temps qu’eux. Le tout sur un tapis de narcisses jaune d’or.